Isabella Scelsi

De notre mère elle avait pris la beauté, l’élégance et la classe d’une grande tradition. Bien qu’elle soit très féminine, elle avait un cerveau masculin, qui conduisait à des discussions sur la loi et la diplomatie. Elle avait eu une période de vie très brillante au Caire et à Genève, à l’époque de la Société des Nations, elle avait été admirée et recherchée par les hommes d’état de l’époque, qui étaient souvent étonnés par sa connaissance des questions internationales. En plus de cela, elle avait un vrai talent pour la sculpture.

Mais elle ne pu jamais développer son talent pour des raisons familiales, c’est-à-dire pour les longues maladies que notre père a eu en premier, puis celles de notre mère, sans parler parfois des miennes. Elle s’est consacrée à ces aides avec un véritable esprit de sacrifice et un sens du devoir, bien que par sa nature elle aurait voulu et aurait pu faire d’autres choses, que sa beauté et sa personnalité lui auraient sûrement permis. (Giacinto Scelsi The Dream 101, Quodilibet 2010; p.372).

Je n’ai jamais plus voyagé, je n’ai presque jamais déménagé de Rome; je me suis installé dans un tout petit appartement surplombant le Palatin que ma sœur m’a donné par affection, malgré avoir acheté et meublé pour elle-même cette petite maison avec beaucoup d’amour (Giacinto Scelsi The Dream 101, Quodilibet 2010; p. 346).

C’est ainsi que je suis resté avec ma sœur: gentille, bonne, courageuse, intelligente, beaucoup plus que moi, un soutien moral et pratique inestimable dans toutes les éventualités et de toute manière toujours proche. (Giacinto Scelsi The Dream 101, Quodilibet 2010; p. 361)

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